lundi, octobre 02, 2006

Novecento : Pianiste

J'ai vraiment adoré ce livre.
Un vrai petit bijou, se lit ultra rapidement. Et vraiment superbe.

mardi, septembre 26, 2006

Un belle bête sympa sympa sympathique

Damien Robitaille. Un autre dans l'écurie d'Audiogram.

Certains disent qu'il est aussi fucké que Jean (feu) Leloup.

Il arrive bientôt, ça fait une éternité qu'on nous dit que ça sort, ça à l'air que ça va finalement arriver en octobre.

Premier extrait porc-épic.

Quand y a des problèmes, pas d'problèmes, je dresse mes aiguilles...
On l'a tellement chantée, rechantée et rechantée celle-là avec mon ami Gaudet!

jeudi, septembre 21, 2006

Anachronisme

Un p'tit garçon de 10 ans avec un chandail de Gilbert Dionne. Ça fait drôle!

mardi, septembre 19, 2006

Défi (facile) Lance et compte I

On me met au défi dans les commentaires sur mon post de Lance et compte, j'aime ça! Amenez-en des questions, j'suis imbattable!

samedi, septembre 16, 2006

Google qui calcule

Quand on écrit un calcul dans la barre de recherche de Google, ça nous donne le résultat!
Sceptiques? Écrivez 1+1 voir. Ou même 7+23. Ou encore, question d'être plus audacieux et arrogant (9*7)-14

Je viens juste de découvrir ça. Suis-je réellement super en retard ou un peu quand même dans les temps?

mercredi, septembre 06, 2006

La revanche des comptables

Je suis entourée de pas mal de comptables dans ma vie j'pense à ça...

L'un d'eux m'a fait parvenir ce texte en me disant d'arrêter de me moquer des twits comptables, que ce sont peut-être eux qui se foutent de ma gueule. Mais je ne me souviens pas m'en être moquée ;)

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Le dimanche 30 juin 2002

La revanche des comptables

Stéphane Laporte
collaboration spéciale, La Presse

Bonjour, je m'appelle Luc Langelier, et je suis comptable. Vous ne me connaissez pas? Ça ne me surprend pas. Personne ne connaît les comptables.

Et d'ailleurs, pourquoi les connaître? Who cares about un comptable?

On est rien. Zéro moins zéro. On passe dans le beurre. Avec nos cheveux propres.

Nos petites lunettes. Notre petit complet gris. Et notre porte-documents. Le monde ne nous remarque jamais. On est plates. Ennuyants. Inintéressants. Drabes.

Les médias préfèrent s'intéresser aux artistes, aux politiciens, aux sportifs, aux motards, aux avocats, aux policiers, aux médecins, aux itinérants. À n'importe quoi. Sauf aux comptables. Les comptables ne comptent pas.

Eh bien c'est fini, ce temps-là! À partir de maintenant, les comptables vont compter!

Enron, Worldcom, Xerox, ce n'est que le début! Des scandales économiques, il va-y en avoir d'autres. Il va y en avoir plein. Les journaux vont parler de nous. Tout le temps. Vous pensiez qu'on était une bande de morons qui ne faisaient que vérifier si la colonne balançait. On additionnait 1 plus 1. Et on disait: "Ça donne deux." Eh bien non!

Nous aussi, on est capable d'être des ratoureux. D'être délinquants. Mario Duquette est devenu Mom Boucher! Un plus un, ça donne 10 millions!

Soyez prêts! Les Hell's Angels, c'est de la petite bière à côté des comptables de l'enfer. Les Hell's Accountants! Les Rock Machine à calculer! On va virer le système à l'envers. Pas besoin de risquer sa vie, de braquer des banques, de vendre de la drogue pour s'en mettre plein les poches. Il suffit de savoir jouer avec les chiffres. Fallait y penser.

Vous croyiez qu'on était des nerds. On était des petits smattes. Durant toutes ces années, on a fait exprès pour passer inaperçu. Pour avoir l'air nul. Pour avoir l'air de rien. Pour se confondre avec le papier peint. On disait "Oui monsieur!", "D'accord monsieur!", " C'est comme vous voulez monsieur!" . Mais en arrière, ça y allait sur la calculette!

C'était pas évident. Avoir l'air aussi straight. Aussi coincés. À côté de nous, Mario Dumont ressemble à Éric Lapointe! Mais, on a bien joué notre rôle, et c'est comme ça qu'on a réussi à vous endormir. Vous nous avez laissés nous occuper de votre argent. On a l'air tellement inoffensif. Tellement innocent. Vous nous avez fait confiance. Vous auriez pas dû. On est comptables. Mais pas cons. À force d'additionner des millions, ça donne le goût d'en encaisser.

L'heure de la revanche des comptables a sonné. On a tous viré sur le top.

Vous n'avez pas idée du nombre de bilans financiers altérés. Du nombre de colonnes croches. Qui sait, Microsoft a peut-être un plus petit chiffre d'affaires que Brault et Martineau? Les Expos font peut-être plein de fric? Et Loto-Québec, pas un sou?

Il y avait une seule chose sûre dans la vie: c'était la ligne d'en bas. La différence entre les profits et les dépenses. Elle ne l'est plus. Vous ne le saviez pas, mais on peut faire dire n'importe quoi aux chiffres. On le fait depuis des années. Mais contrairement au français ou à l'anglais, les chiffres, il n'y a que nous qui comprenons leur langage. On a le monopole.

Qui vérifie les vérificateurs d'Enron? D'autres vérificateurs. D'autres comptables. Qui vous dit que ce ne sont pas les vérificateurs des vérificateurs qui comptent mal? Pour le savoir, il faudrait faire vérifier les vérificateurs des vérificateurs par d'autres vérificateurs. Ce seront d'autres comptables. Il n'y a que nous qui comprenons les budgets. Même les présidents d'entreprises n'y pigent rien. Ils ont de la difficulté à calculer leur carte de golf ! Nous avons le contrôle absolu de l'Empire.

Les comptables sont devenus les maîtres du monde. Vous ne vous regarderez plus jamais de la même façon. Nous sommes maintenant des rebelles. Des gens cool. Capables des plus gros coups. Bonnie and Clyde, c'est nous. Les filles vont se faire tatouer des tables de multiplication sur les fesses. Elles vont toutes rêver de sortir avec un comptable. Le comptable est le nouvel aventurier du XXIe siècle.

Finis les films sur les boxeurs, les policiers, les avocats, les docteurs. Maintenant on pourra voir sur nos écrans: Autant en emporte le bilan, Lance et compte recevables, Les Aventuriers du rapport perdu, Le fabuleux destin d'André Hains. Fini E.T., l'extra-terrestre, courez voir C.A., le comptable agréé! Fini Terminator, vive Verificator!

Le monde a changé. Un jour, c'est certain, Claude Dubois va chanter:

"J'aurais voulu être un comptable!".


lundi, septembre 04, 2006

Les numéros de Lambert

Pierre Lambert n’a pas toujours eu le numéro 13.

Pour ceux qui vivent encore dans cette ignorance, un bref historique.

Avant de jouer avec le National, il portait le numéro 66.

Et en entrevue avec Jacques "Boubou" Boulanger, il déclare à propos de son choix de numéro 13 : «Je ne pouvais pas prendre le 3, le 9 ou le 26 et Nounou était déjà rendu dans les gros chiffres. J’lui ai dit envoye donc avant, donne-moi le 13».

Et en rapport avec la malchance de ce chiffre, il ajoute : «Quand tu sautes sur la glace, que t'aies le numéro 13 ou le numéro 2000, si t'as décidé de gagner, ça va arriver

66, 13. Quel être audacieux.

samedi, septembre 02, 2006

Du gros fun à chanter ça fort fort

Et question d'avoir l'air disjoncté :

Au printemps, la perdriole,
Au printemps, la perdriole,
Fit son nid dans un buisson la pivole
Fit son nid dans un buisson, pivolons

Me semble que c'est Fardoche qui chantait ça dans Passe-Partout...

vendredi, septembre 01, 2006

Dancing around the world

Le gars il en a vu du paysage.

jeudi, août 24, 2006

Zip Zap Rap

Il n’aurait jamais dû me donner ça à moi, voir que j’allais taire le tout.

Le voici, plus vedette que jamais, l’instant d’un album ce n’est plus Ricalain, mais bien le célèbre Zip Zap Rap.














Image en résolution extrêmement poche, mais j’me dis que c’est mieux que rien. Au moins on peut partager quand même tous ensemble cette excellente nouvelle.

lundi, août 14, 2006

Ceuses qui rient de Saint-Malo

Ceuses: c'est pour dire ceux et celles.
Comme dans l’expression «tousseux aisselles». Ça me fait penser à cette fois où mes frères m’avaient mandatée de dire ça en pleine lecture d’un texte à l’église de Saint-Malo.

Ce village patriotique où a vécu ma mère. 530 habitants. Mes grands-parents (côté maternel donc) y siègent depuis 70 années à cette époque. J’ai un gros 8 ans certain et la fierté de ma mère est la suivante : je dois lire un texte à l’autel, pour la célébration de la Fête des Récoltes. Ben oui, c'tu l'fun, elle a réussi à m'avoir ça cet honneur-là. Non mais, quelle bonne gérante elle ferait! C’est vraiment une grosse église impressionnante celle de St-Malo. Surtout quand t’as 8 ans. Et c'est un village très croyant, très pratiquant. Il y a quelque chose de mythique.

J’avais bien pratiqué mon rôle avec mes frères et quand le moment est arrivé, j’ai fait ça comme une championne, devant tout le village.

Rendue au bout du texte où je devais dire «Tous ceux et celles qui…»

J’ai interprété avec grâce mon «Tousseux», suivi d’une toux bien grasse exagérée dans le micro, suivi de «Aiselles», en exagérant mon mouvement de bras dans les airs, le nez dans le t’sous de bras. Le tout avec un air coquin de «La pognez-vous?» envers les braves assis devant moi, cherchant l'approbation de mes frère, mes guides pour cette lecture dominicale.

Mes frères, cousins et cousines ainsi que mon père étaient fiers, ma mère un peu moins.

Ceuses qui rient
Ça vaut la peine d'expliquer combien nous étions fêlés. Ceuses qui rient est un jeu qui se déroule dans la grande chambre d’invités en haut chez les grands-parents. Se jouait toujours à Saint-Malo. Il y avait dans cette pièce une canne en bambou, fine fine (parfait comme fouet qui tue). On n’a jamais su pourquoi d’ailleurs.

Tout le monde est couché à plat ventre par terre. Le maître du jeu se promène à travers les corps et a comme mission de fouetter violemment le derrière de la personne couchée qui ose rire, même un tout petit peu. Coups violents, vraiment, elle pinçait tellement la canne! Le maître pouvait également se permettre de tirer les cheveux ou pincer. Ma cousine et moi, des fois on prenait le rôle à deux. On n'avait aucune pitié.

Se jouait donc entre cousins et cousines. Évidemment, les gens couchés faisaient exprès de se faire rire entre eux. C’était tellement drôle de voir l’autre personne souffrir.

Quand on se réunissait chez les grands-parents, notre premier réflexe c'était sans exception : «On joue à Ceuses qui rient!» Et on allait s'installer en vitesse, heureux de vivre.

dimanche, août 13, 2006

We are all heroes

Ah! Ce bon vieux thème de Lance et compte. Me rappelle tellement de souvenirs!

Appréciez le tout:

Lance et compte - We All Are Heroes (Theme) | Upload Music


Avouez qu’elle est intense la toune. Surtout avec l'image en tête à la fin quand ils gagnent la coupe (1ère saison). Il faut mettre les choses au clair tout de suite, je suis imbattable sur l’histoire de Lance et Compte. J’peux remplir n’importe quel quizz anytime. Je les connais par cœur, c’pas compliqué!

Note importante : je parle des 3 premières saisons. Les vrais Lance et Compte. Le temps où Pierre Lambert était avec Ginette (sacrament Ginette), qu’il a troquée pour Lucie Baptiste («pis tout ça pour une négresse» Ginette dira-t-elle), qui elle l’a finalement plaqué à son tour pour le Dr Brisson (barbu qui joue tout le temps avec ses lunettes, rôle campé par André Melançon). Un fou d’une poche, Pierre est allé s’assouvir et oublier son échec dans les bras de Dominique Cartier (la photographe sur la coke, jouée par Macha Grenon, travaillant pour Eric Murdoch, le sale qui a fait mal à Linda Hébert, la langue de vipère). Ne pouvant pas rester dans cette situation de passage bien longtemps, il rencontre finalement Patricia, qui sera la mère de ses enfants.

vendredi, août 11, 2006

5 phases selon Dompierre

J'avais reçu ce qui suit et je viens de retomber dessus par hasard.

Sorti du livre : Un petit pas pour l’homme de Stéphane Dompierre.
Et j'ai découvert qu'il a un blog!

PHASE 1
Phase dite du taureau relâché, connue aussi sous le nom de phase du caniche en rut zignant sur la jambe du mononcle habillé propre qu’on ne voit pas souvent.

Un sentiment de puissance sexuelle intense se développe rapidement chez l’individu, peu importe qu’il soit ou non responsable de la rupture. Les frustrations passées amènent la personne à se sentir en situation de contrôle, belle, forte et sexuellement attirante. La recherche de plaisirs sexuels avec un nombre exagéré de partenaires est le besoin systématique de cette phase, et tout le comportement du sujet est axé sur ce besoin. « Je vais tous/toutes les baiser, ces salauds/salopes » semble une expression populaire associée à cette phase. Un excès de confiance faussant la perception entraine une déception et un vide sexuel immenses conduisant à la phase 2.

PHASE 2
Phase dite du bébé phoque impuissant faisant des petits yeux tristounets à la télé pour attendrir les vieilles madames et faire pleurer les petites filles qui tiennent un journal intime.

C’est le moment du revirement extrême. Désemparé par ses échecs sexuels, l’individu opère un repli total sur son moi répugnant. Le monde extérieur le dégoute et l’effraie. Il ne bougera généralement plus de chez lui, si ce n’est pour se rendre au travail. Il sera taciturne, défaitiste et parfois suicidaire, laissera le téléphone sonner sans y répondre, ne cherchera aucun réconfort auprès de son entourage. Ses perceptions sont complètement faussées et il verra tous les couples épanouis comme une attaque personnelle. L’individu se sent laid et inutile, ne faisant aucun effort de séduction, préférant se laisser dépérir. Cette phase laisse une part importante à l’abus de whisky bon marché et de crottes de fromage devant la télé en pleine nuit.

PHASE 3
Phase dite de la larve gluante sortant du cocon en clignant des yeux, éblouie par l’insoutenable lumière du jour.

Encore fragile sur le plan émotif, le sujet consent tout de même à sortir de chez lui, accepte à l’occasion un souper entre amis mais évite ordinairement les soirées où il y aura des inconnus. Il veut rencontrer quelqu’un sans effort. Convaincu de n’être qu’une charogne mais acceptant le sort injuste qui est le sien, il sera souvent déplaisant avec ses proches, ne parlant que de lui et de ses malheurs. C’est habituellement la phase où est commise la terrible erreur de rappeler l’ex, dans l’espoir vague d’un rapprochement physique. Ce qui n’a jamais lieu, précisons-le.

PHASE 4 (la mienne j'pense ben)
Phase dite du chien renifleur, connue aussi sous le nom de phase de la vache repue observant calmement passer un train de marchandises dans un champ, peu avant de se faire violemment ensemencer par le taureau.

C’est le moment où l’individu accepte sa solitude et apprend à vivre avec lui-même. Étape la plus enrichissante du cycle et souvent la plus longue. C’est là que s’effectuent les changements durables dans le comportement de la personne, qui redécouvre les plaisirs simples de la vie et l’écoute active de ses semblables. Son assurance retrouvée l’entraîne souvent vers des aventures sexuelles non prévues et la vie lui semble facile. Le sujet s’accepte enfin tel qu’il est et ne cherche pas à rencontrer l’âme sœur à tout prix. Nous avons vu des gens rester en phase 4 jusqu’à la fin de leurs jours sans jamais passer à la phase suivante. Nous avons vu aussi dans cette phase des gens se jeter à poil du haut d’un balcon en hurlant, se défoncer le crâne en se tirant un coup de carabine dans la bouche, braquer des banques déguisés en clowns ou démarrer une collection de timbres. Tout est possible. Vraiment.

PHASE 5
Phase dite du lemming qui se balance en bas de la falaise comme tous ses amis lemmings, prouvant ainsi qu’il n’a rien compris dans la phase 4.

La phase 5 s’étend sur une très courte période. Ayant assouvi ses désirs sexuels çà et là, l’individu ressent l’inexplicable besoin de fréquenter une personne en particulier, qu’il choisira sans aucune raison logique. Il sera très vite convaincu qu’avec cette personne il évitera les erreurs passées qui l’ont conduit au célibat. L’individu se sent alors chargé d’une mission presque divine et prendra tous les moyens possibles pour arriver à ses fins. Il occultera par le fait même les conquêtes potentielles, qui ne l’intéresseront plus du tout. Nous ne comprenons toujours rien au fonctionnement du cerveau humain. Cette phase conduit évidement au retour en couple, situation temporaire permettant de recommencer le cycle à partir du début.

jeudi, août 10, 2006

Ici King Dave

Allez voir ICI mon ami Alex! Sera disponible pour une semaine j'imagine. Édition du 10 août 06.
Pas que je suis vendue d'avance, mais je l'ai vue la pièce et j'y retourne. J'vous l'suggère dans vos sorties de la semaine.



mardi, août 08, 2006

LadySmith Black Mambazo

J'ai découvert ce groupe en devant ramasser tout ce qui restait de matériel de Nicho, chez Nicho.

Mon frère est décédé le 15 juillet 2002 à 4h10 du matin. Je me suis rendue compte aujourd'hui, le 8 août 2006, que ça fait maintenant quelques jours de plus de 4 ans que c'est arrivé. Pas une année depuis où j'ai manqué la date de son départ sur terre. À la 4e année, je clique... 24 jours plus tard.

Pas un jour sans penser à Nicho. Pas une journée où je n'ai pas pensé à lui. Jamais ça arrive que je ne lui parle pas dans une période de plus de 24 heures. Mais la date, j'ai passé outre cette année.

Wow! Serait-ce le fruit de quelque chose de soudainement apaisant?

LadySmith Black Mambazo. South African a cappella singing group.
Revenons-y. Il y avait ce CD dans ses albums. Je nous connaissais amateurs de Gospel à nos heures. Là j'avais découvert quelque chose. J'ai adopté. Écouté, écouté, un peu trop. J'en étais tombée dans une triste nostalgie.

4 ans plus tard, en Georgie, pendant les vacances avec Wari et Eric Allain, on a eu droit à un spectacle visuel et auditif assez spécial. Un orage dans un gros tas de nuage au loin, des couleurs impressionnantes, on le voyait en spectateur de l'extérieur. Une route de nuit où nous étions seuls, dans le néant. Et la radio fut magique. On nous a fait jouer du LadySmith Black Mambazo. Cadeau du ciel.
[Petit regret des vacances : j'aurais aimé aller dans une vraie messe Gospel, je trouve ça trippant!]

Et aujourd'hui, je les redécouvre ici : Ladies & Gentlemen, performing "Homeless" with special guest, Sarah McLachlan, on the Tonight Show with Jay Leno, please welcome LadySmith Black Mambazo.

À écouter avec tout plein de son. Et apprécier. Apaisant.

mardi, août 01, 2006

Top synchro

Ça m'est tellement arrivé des tonnes de fois.
Connaissez-vous le concept de synchronicité ?

mercredi, juillet 26, 2006

Les États-Unis, on y va ou on n’y va pas?

On s’est décidés le jeudi soir, on partait le lendemain. (on = eric allain, wari et moi-maigne)

Un collaborateur au travail nous avait dit avoir été à Daytona Beach, que c’était pas mal tout ce qu’on voulait : que ce soit tranquille, que ça brasse, de la belle plage, de la mer chaude et salée à souhait (vive mes cheveux dans le sel !), de la nature et du soleil. Semble-t-il qu’on y trouverait tout ce qu’on voulait.

On commence donc par une halte à New-York City. Maudiiiit que ça commence bien ! On est fébrile comme ça se peut pas, c’est trop beau, trop l’fun, trop tout ! On a passé la journée entière à visiter, prendre le métro, le taxi, Central Park, les rues l’fun, on magasine, la classique quoi. Le premier soir est plutôt tranquille comparativement au deuxième qu’on y passe.


On débute la soirée par un apéro de bière et d’une bouteille de vin à trois, sur le toit de notre superbe habitat. Génial où on était logé ! À tousseux aiselles qui veulent passer par NYC bientôt, allez au Carlton Arms Hotel. Chaque chambre a un thème, ainsi que chaque étage. Tous illustrés par des artistes différents. Hallucinant.

Eric Allain a une amie («c’est une amie, rien de plus !» hum hum. Oui bien sur m’sieur Allain) qui habite là. On lui donne donc rendez-vous à un p’tit resto rue Lexington. En fait c’est elle qui nous conseille de se retrouver là, donc on suit évidemment, c’est elle qui connaît la place. Entrée en matière : « I’ll have a tequila to begin please». On y participe tous. Ce qu’il faut spécifier c’est la grosseur des verres. 3 fois la dose. À boire en 2 gorgées. Ça gèle. Pas qu’à peu près. Et un autre, et un autre. Et d’autres. Et de la bière.

PAF !

En bas du ditresto, se trouve un bar. Inconnu, rien de spécifié à l’extérieur. Faut connaître quoi. On se fait accepter, passe par les sous bâtiments du resto, par les cuisines et tout à coup on atterrit dans un bar, loadé loadé !

Bon. Je sais que ça s’est terminé dans un autre bar, fouillez-moi lequel, sur le Jack Daniel’s rien de moins. Encore une fois, des doses exagérées ! Pas besoin de spécifier qu’on était très beau à voir.

Le lendemain, on veut voir la mer.

On clanche le plus au sud possible pour se retrouver à dormir en Caroline du Nord. Chanceux qu’on y est, on tombe sur le South of Border. Ooooosti que c’est le comble du quétaine ! Et comble du malheur, ils ne vendent aucune bière le dimanche. Quelle affaire.

On redescend et voilà qu’on arrive au fameux Daytona Beach. C’est laiiiite ! En fait, la mer est belle. Mais le reste, c’est que des hôtels et des restos cheaps. Cheap, laitte. On peut pas passer plus d’une journée là c’est impossible. On va toujours ben voir plus bas ce qui se passe. Direction Key West, rien de moins.

Notre île, on la trouve géniale et à notre image, elle s’appelle Fiesta Key, drette à cette place .

Ok. C’est beau. On est sur le bord de la mer. Les palmiers. Le camping. Mais AUCUNE ambiance. Avec les spots qu’ils ont, qui peuvent être magnifiques, ils ont tout enlaidi. On avait espoir d’un monde meilleur dans les Keys, mais comme a dit Wari quand on est arrivés là-bas : « J’peux pas croire que c’est encore laitte ».

On s’est quand même baignés, profité des installations (ce qui était ouvert, parce que c’est pas tout le temps ouvert leurs trucs, faut savoir que des fois, ça ferme tôt. Très tôt. Ils sont plates).

Marrant qu’une nuit Eric Allain a pas fermé l’œil pensant devoir me protéger d’un méchant orage de fou, vents de malade. J’ai rien entendu. Euréka ! Lui a pas dormi, moi comme une reine.

Nous sommes remontés par les Everglades, avons pris un crocodile (sans dignité pour ma part) dans nos mains, vus de la swomp en masse.

Reste du périple, abrégeons, parce que pas mal tout la même chose.

De la route, des villages tout pareil, mais dans une nature magnifique. Mais aucune ambiance encore une fois. Chaque village se catégorise par ses restos tous pareils (McDo, Waffle House, Wendys, Burger King). Pas d’âme. Des villages morts, sans vie, des commerces fermés. Mais ! Un McDo à chaque 3 miles.

Je me suis fait barrer d’un dépanneur voulant acheter de la bière. Me suis fait carter (comme d’habitude là-bas, sauf pour NYC) et le gars voulait pas nous en donner. Malgré mes 30 ans, malgré un Eric Allain dans la quarantaine. C’est vrai que s’il l’avait achetée, j’en aurais bu et ça c’est mal.

On est passé par Myrtle Beach et là, oufff, soulagement, c’est mignon comme tout ! La mer est chaude et hallucinnemment hot. Bon, c’est déjà ça.

Route, route, route, pour se retrouver à nouveau à NYC. Eric Allain n’avait pas encore fait de coup de théâtre, jusque là. On stationne l’auto en face de l’hôtel (le même que la fois précédente, mais découverte d’une autre chambre) pour débarquer notre stock. Mais tu la laisses pas là. On va manger, boire un verre. C’est en repassant devant la voiture qu’on réalise qu’il faut la changer de place et trouver un parking souterrain. Embarquons dans la voiture.

Pas besoin de dire qu’à NYC, ça roule vite et tout croche. Faut suivre la vague. M’sieur Allain la suit, d’un air assuré, pas qu’à peu près. Après 2 u-turns interdits back à back et passer sur une rouge, la police nous colle. Outch ! Vite, attache ta ceinture, prends une gomme et que le spectacle commence ! 2 brutes nous dévisagent, flashlights dans l’auto et du grand Eric Allain. Première réplique : « I am looost ! ». Il faut savoir qu’il a utilisé un ton d’épais. Un typique Français qui parle avec un accent gros comme la Tour Eiffel. Et un visage perdu perdu et innocent.

Le policier le fait sortir. L’autre nous guette.

Police : Do you have your papers ?

Eric Allain: No! (tabarnak!)

Police : Please come outside.

Il sort.

Et là, il fait le gros con qui comprends rien.

EA : You know, I was leaving ma place in front of the hotel, because you know I can’t stay there tomorrow. I do not find a parking! (bien important de tout prononcer les lettres, à la française, avec petite voix aiguë de pitié innocent). If you want you can come to my hotel, my paperrrrs are there !

P : It’s not my job, you should have your papers on you !

EA: You are rrrright sirrrr

P: In Canada, it’s an obligation to have it with you isn’t it?

EA: Of course, you are rrrright sirrrr. But you know, I was looking for a parking (il recommence son discours…)

P: It’s not because everybody here is driving crazy that you must do the same thing (il avait l’air méchant, il le chicanait grave, lui coupait la parole)

EA: You are rrrright sirrrr

Il se fait chicaner encore, Eric Allain fait semblant qu’il ne comprend pas tout, joue l’innocent grave. L’autre guète toujours

P : Who are the girls with you ?

EA: This one, you know, I am working with her. And the other one is her frrrrrriend.

P: You are a danger for them you know that?

EA: You are rrrright sirrrr

Il l’a laissé filer!!!! Sans rien ni rien! Il a comme perdu patience d’avoir à faire à un con du genre. Typique Français qui comprend rien. Il l’a vraiment bien joué.

Avant de partir Eric Allain demande à la police chicanante : «Please, tell me, where can I find a parking at this hour ?»

Police : «Don’t push your luck»

Fin de soirée très agréable, retour le lendemain, finalement, on retourne à Montréal.

En passant la douane, quel plaisir de retrouver :

Notre belle ambiance du Québec
Nos calculs de vitesse en système métrique
Notre bière
Notre Montréal. On est bien à Montréal finalement !

Visiter la Floride et la Côte Est des Etats-Unis, c’est faite. Pour un p’tit bout de temps, excluant NYC.

Faits à noter :

  • Les polices sont partout. Vitesse checkée pas qu'à peu près.
  • Les polices arrêtent les ambulances, les gros camions et les trucks de vidanges
  • Leurs pancartes : Human crossing, Panther crossing, Crocodile crossing, Blind person crossing, Mouse crossing, Bear crossing... bref, tout peut crosser la route
  • Les petites enseignes sur les voitures (sur la base des rubans du sida par exemple) qui disent : Save our troups ou Jesus love you. Il faut savoir que la plupart du temps, ces enseignes sont situées sur des gros camion, avec chauffeur à moustache
  • Les petites fourmis rouges qui piquent. Je rectifie : arrachent la peau et entrent dans toutes les matières possibles
  • L'insecticide. Sacrameeeent, tout est bourré d'insecticide! Même presque pas d'oiseau! Dans les Keys ça puait le pourri, ils ont tout tué le corail
  • NYC est une belle ville, loin du danger d'autrefois, totale sécurité et ambiance ultra relax!

Sachez donc que parcourir près de 7 000 KM en 12 jours, ça se peut. Fucké de traverser tant de températures et de végétations différentes.

Donc, on y va ou on n'y va pas? Je répondrai pour ma part : je vais à NYC anytime et je donne une chance au Centre et à la Côte Ouest.

Près de 7 000 kilomètres plus tard

Me revoici en terre québécoise.
Ben des affaires à raconter, mais plus tard, j'suis comme pas toute toute là encore.

jeudi, juillet 13, 2006

Gris anthracite

J’ai appris le nom de cette couleur aujourd’hui.
J’ai reçu un superbe t-shirt avec la marque d’une boisson énergétique. Couleur gris anthracite.
Ce matin, je reçois plein de bons commentaires sur ledit t-shirt. Principales causes des compliments : la couleur gris anthracite.
Eric Allain portait aujourd’hui un chandail de couleur… gris anthracite.
On se fait remarquer comme les deux bozos portant un chandail de la même couleur.
J’ai remarqué deux voitures, une à côté de l’autre que j’aimais bien pour leur couleur, gris anthracite.
Définitivement, journée gris anthracite.

mercredi, juin 28, 2006

Moi mon fessier a beaucoup voyagé

J’ai pogné ça à matin sur le blog de Dominic Arpin :
Un Québécois exilé à Paris qui s’amuse à montrer ses fesses lors de ses nombreux voyages dans le monde. Moonerboy !

Ça me fait penser à mon ami D_ASS (le bon mot pour l’occasion en plus) qui fait tout le temps la même chose, à travers le monde lui aussi. D’ailleurs il fait de maudites belles photos! Tout ce que moi je ne fais pas avec mon kodak. Mais ses "moon" sont pas là-dessus.

Il s’est d’ailleurs auto-avoué « vingt-cul » en allant voir le site du Moonerboy.

mardi, juin 20, 2006

Conseils

Dans la foulée des conseils, voici les préférés à ce jour :

» Cours pas autour de la piscine (on s’en sort pas).
» Ne lève pas un piano à queue seul, attend d’avoir des amis pour t’aider, c’est pas bon pour ton dos.
» Endors-toi pas avec ta gomme.
» Fixe pas le soleil.
» Traverse pas la rue sur la p’tite main
» Si t’es pas certain(e) vérifie dans le dictionnaire.
» Lèche pas la monnaie (j’ai un faible pour celui-ci).

Il faut bien comprendre que ces valeureux conseils se disent en fin de conversation, genre derniers mots sortis.
La plupart du temps apprêtés de la façon suivante : « Salut Buddy , bonne fin de journée à toi, pis … [placer le conseil désiré ici] »

Ne vous gênez donc pas pour me laisser les vôtres. J’en veux plus. Allez, donne m’en plussss.

lundi, juin 19, 2006

dimanche, juin 04, 2006

Nicho!

Dans mon petit monde à moi, vit Nicho.

Je ne pourrais m’empêcher de lui ouvrir une vitrine. Parce que je pense souvent à lui, parce que je réfléchis beaucoup grâce à lui. Parce que je l’aime pour toujours.

Depuis 4 ans, les jours précédant sa fête sont plutôt émotifs. De toutes les sortes.

J’ai retrouvé cette lettre qu’il m’avait écrite. Contexte : secondaire 5, école de filles (ehhh oui, mes parents m’ont fait ça), on passe une nuit à l’école pour la Noël. L’école a organisé de quoi avec les familles et amis. On ne le savait pas et nos proches nous ont écrit une lettre de love. À minuit ils nous ont distribué notre courrier. Ben kin que le monde pleurait !

Et celle de Nicho parle tellement. J’en profite pour la conserver, parce feuille-mobile & crayon-mine, j’ai bien peur que ça se détériore. Il y a de belles petites insides dedans qui me font sourire à chaque fois.

Nicho, mai 2002, face de chevreuil surpris sur l'autoroute:












La lettre :

Wari


Impossible de passer à côté, faut absolument que je vous présente ma meilleure. Mesdames et messieurs, Ladies & Gentlemen, pour vos yeux seulement, for your eyes only, accueillez chaleureusement : Wari.

samedi, juin 03, 2006

Un personnage

Eric Allain est:
Un personnage
Drôle!
Gaffeux
Poète
Créatif
Curieux
Malade mental
Infirmier
Tortue ninja pour la télé
DJ
Animateur radio
Un adolescent éternel dans un corps de vieux
Généreux
Égaré
Insouciant, un peu
Facile à vivre
Con
Baveux
Sarcastique, ouais, très sarcastique ahahahah !
Français

Eric Allain :
J’le connais par cœur
Moi je l’aime beaucoup plusssss (classique)
A tout le temps des lucks pas possibles, voire impensable. Il fait chier.
Passe tout le temps pour un gai.
Son surnom c’est Riton. Riton Lapelouse. À votre service.
Pogne en criss (ben oui ! je sais je sais…)
Mange n’importe quoi (qu’est-ce que t’as dans ta bouche Eric Allain, sors ça là (comme à un enfant). Qu’est-ce que c’est ? Bah… une allumette – sur ton piteux)

J’en ai tellement des épisodes, il est temps que je commence à mettre ça par écrit. Je vais faire des petites mises en situation, question de justement « situer » le personnage et bien sur, les anecdotes/histoires/récits/aventures du Eric Allain en question.


Donc, Eric Allain :
Ne connaît rien aux machines avec des pitons : DVD, VHS, Télé, Système de son, IPod, GPS, Machines à boules (ouais, je sais, pas grand pitons la dessus, mais j’aurais pu aussi dire « tout ce qui est un peu électronique/électrique)

DVD :
« C’est de la merde, ça ne fonctionne pas, je vais le retourner »

VHS :
« Ah, j’sais plus trop ce que j’ai fait, mais il est rendu comme ça. Bon. C’est comme ça voilà. »

Télé :
« Ah ça par contre j’aime bien. J’aime mieux écouter mes trucs la dessus, c’est pas trop compliqué. Mais je peux pas t’expliquer le menu quoi. »

Système de son :
« Hey dis, j’peux prendre celui de ton bureau ? Tu t’en sers pas toi ? O-kais, cool, merci beaucouuuuup ! Beaucoup beaucouuuuuup ! »
Le temps d’apporter le système à son propre bureau (un gros… 30 pas, si j’exagère là. Je pourrais réduire à 20), une craque est brisée, deux boutons terminés et un speaker fini.
« J’ai rien faiiiit ! Non mais j’vous dit, j’ai rien fait tabarnak ! C’est vraiment de la merde cette machine. Putain de machine de merde. »
Enfin, il est fini le système. Et Louise envoie Marcel lui en chercher un autre. Un truc avec DVD aussi. Semaine suivante, porte du DVD pêtée.
« C’est de la merde cette machine. Essaie tu vas voir, j’ai rien fait ! »

IPod :
« Hey, maintenant tu places toutes tes tounes la dedans, tu peux en foutre une quantité énooooorme !!! Malade malade ! Comment on fait pour faire ça ? »

GPS :
« Coucou ! J’arrive de chez Canadian Tire. Hey tu sais pas quoi ? Je me suis acheté un GPS ! C’est cool non ? Ça va être pratique ça pour les tournées de promo. »
Le temps d’entrer à la maison (il appelait de son cellulaire en voiture. Attitude de base. La dedans, y a pas de pêtard, de cigarette ou un papier crayon) et un autre appel surgit :
« Bon ben c’est de la merde. Je l’ai refoutu dans sa boîte, je veux le retourner. Ahhh, ça donne rien de bon, je l’utiliserais même pas, c’est de la merde. »

Machine à boules :
« J’ai racheté celle du bureau, c’est cool non ? On va pouvoir se faire des parties comme ça, on s’éclate ! »
On a eu droit à une soirée :
Switch de lumière sur laquelle la machine était accotée, pas mal scrap
Machine brisée.

(Vaudrait aussi la peine de mentionner 8 cellulaires en 5 ans, pour cause de bris/perte/c'est de la merde c'téléphone/échappé dans mon bain)

Et non, Eric Allain n'est pas mon chum et n'est pas un espoir! Même si on a l'air d'un vieux couple.

Alors, est-ce qu’on commence à le situer un petit peu ?

Voici Eric Allain :